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Des modifications évoquées aux urgences de Grande-Vallée, Murdochville et Paspébiac

Michel Morin
Journaliste
michel@radiochnc.com

Nelson Sergerie
Journaliste
nelson@radiochnc.com

Les urgences des CLSC de Paspébiac, Murdochville et Grande-Vallée ne sont pas menacées dans le plan de compression de 40 millions $ du CISSS de la Gaspésie.

Des craintes avaient été évoquées en 2013 dans un scénario qui évoquaient la fermeture des urgences la nuit.

Le président-directeur général, Martin Pelletier, note que le CISSS n’est vraiment pas là.

Cependant, une réflexion sera faite alors que le volume d’activités est très bas la nuit, suggérant d’optimiser les ressources vers les urgences plus fréquentées.

Le PDG évoque un scénario d’utiliser des infirmières auxiliaires supportées par des infirmières à distance si nécessaire.

Cette piste mérite d’être étudiée, mais impliquera aussi les syndicats.

Il ajoute qu’il s’agit d’une question de survie afin d’être en mesure d’assurer les services dans un contexte de rareté de main-d’oeuvre.

Le Syndicat des infirmières, auxiliaires et inhalothérapeutes de l’Est du Québec oppose une fin de non-recevoir à l’idée de remplacer des infirmières par des infirmières auxiliaires  la nuit.

Le président, Pier-Luc Bujold, indique que la population a le droit à un service de qualité et on ne peut remplacer du personnel de cette façon.

Les auxiliaires ne peuvent pas poser de gestes comme administrer des médicaments en urgence ou faire du triage.

La mobilité ne respecte pas les conventions collectives.

Le syndicaliste voit mal envoyer une infirmière de Grande-Vallée à Gaspé par exemple.

Le syndicat a déjà fait part de son appréhension sur ce scénario mais est prêt à rencontrer le CISSS pour faire valoir ses arguments.