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Le tribunal administratif du travail déboute l’ex-directrice de la protection de la jeunesse

Michel Morin
Journaliste
michel@radiochnc.com

Nelson Sergerie
Journaliste
nelson@radiochnc.com

Le Tribunal administratif du travail conclut que l’ex-directrice de la protection de la jeunesse Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine Diane Perron n’a pas subi de lésion professionnelle de la part de l’ex-président-directrice générale adjointe du CISSS de la Gaspésie Connie Jacques à l’automne 2017.

Mme Perron alléguait avoir subi une lésion professionnelle en octobre 2017 sous forme d’un trouble de l’adaptation avec humeur mixte en raison du harcèlement psychologique de la part de sa supérieure, à la suite notamment de son exclusion à différents comités de travail.

Le CISSS de la Gaspésie plaidait plutôt le droit de gérance.

La juge mentionne que même si la présidente-directrice générale adjointe a pu être autoritaire et malhabile dans certaines interventions, le droit de gérance de l’employeur inclut une grande discrétion dans le contrôle de ses activités. Il peut l’exercer avec fermeté et même commettre des erreurs.

La juge administrative Sophie Moulin conclut que devant l’absence d’un événement imprévu et soudain, la travailleuse n’a pas subi de lésion professionnelle en octobre 2017.

En réaction, Diane Perron ne conteste pas le droit de gérance d’un employeur, mais il n’est pas sans limite et doit se faire rigoureusement et en respect des politique et procédures en vigueur.

L’ex-directrice de la DPJ rappelle qu’en 2018, à la suite d’une enquête de la CNESST en matière de harcèlement psychologique, cette instance avait conclu à du harcèlement psychologique de la part de sa supérieure Connie Jacques.

Selon elle, durant les procédures qui auront duré six ans ont exposé des détails assez incohérents et douteux sur certaines pratiques de gestion hiérarchique, notant au passage les lacunes exprimées par la Vérificatrice générale en 2022 concernant les cadres.

Mme Perron dit avoir été interpellée à quelques reprises concernant d’autres histoires similaires à la sienne qui se sont dits contraints de signer des ententes de confidentialité relativement à diverses problématiques d’abus de gestion pour éviter des représailles, une situation qu’avait évoqué l’ex-député de Bonaventure, Sylvain Roy.

Le CISSS de la Gaspésie a préféré ne pas commenter la décision rendue.