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Réactions au plan de Québec sur le caribou

Michel Morin
Journaliste
michel@radiochnc.com

Nelson Sergerie
Journaliste
nelson@radiochnc.com

Environnement Vert Plus estime que le plan de protection du caribou présenté mardi aurait dû l’être il y a 15 ou 20 ans.

Le porte-parole, Pascal Bergeron, note que le cheptel est passé de 33 à 24 dans la dernière année.

Selon lui, il faut restaurer son habitat, mais il faudra 80 ans avant que ça ne soit efficace.

Le projet de mettre en captivité les bêtes pour favoriser son rétablissement devra être réellement considéré par Québec.

La conciliation des activités forestières et la protection du caribou est impossible.

Les Vallières-de-Saint-Réal seront protégées, une zone de reproduction du caribou, est bien perçu, mais les claims miniers doivent être abolis pour sauver l’espèce.

Ottawa doit s’imposer, dit le porte-parole, dans un contexte où le fédéral pourrait être poursuivi s’il ne le fait pas.

Le plan de protection du caribou reçoit un accueil mitigé en Haute-Gaspésie.

Le préfet, Guy Bernatchez, est tout de même heureux de voir un plan déposé spécifiquement pour la Gaspésie.

Toutefois, une tonne de questions demeure et la MRC va éplucher le document pour comprendre ses effets pour la région en vue de la consultation publique.

Les aménagements forestiers pourront être bénéfiques, mais il faut voir le plan global pour avoir les détails fins.

Le préfet estime qu’il y a moyen de trouver l’équilibre entre la protection du caribou, les activités récréotouristiques et l’exploitation forestière.

Il lance la balle aux écologistes, notant au passage que la population occupe le territoire et qu’il y a moyen de bien faire les choses.