Le gouvernement fédéral a présenté mardi le budget signé messieurs Champagne–Carney, un plan qui, paradoxalement, fait les deux à la fois : il tente de stimuler la croissance et la productivité du pays, tout en nous engageant dans une série de déficits presque permanents.
Le déficit grimpe cette année à 78,3 milliards de dollars, un bond de 36 milliards par rapport aux prévisions de l’an dernier. Mais Ottawa dit vouloir distinguer le bon déficit — celui qui finance la croissance — du mauvais déficit, celui des dépenses courantes.
Pour analyser l’exercice, voir ce que ce budget signifie pour le Canada, mais aussi pour l’Est-du-Québec et les contribuables, voici une discussion avec Gino Gosselin, associé en fiscalité chez Raymond Chabot Grant Thornton à Matane.